ITW de Jérémie NIECHCIELSKI
Jérémie Niechcielski est un spécialiste du travail sur cordes et met en avant la double compétence de maçon. Sur ses chantiers en Ile-de-France, il ne part jamais sans ses cartouches d’AD FOR TZ.
Bonjour Jérémie, du haut de vos chantiers, comment résistez-vous à cette crise ?
Jérémie Niechcielski : La crise permet d’affiner sa stratégie commerciale. Les temps de présence sur internet ont flambé depuis un mois, on parle de plus de 60 % d’augmentation. C’est une opportunité importante pour garder le contact avec les clients et pour en prospecter de nouveaux afin de préparer l’avenir.
Cordiste est déjà un métier périlleux. Avez-vous hésité longtemps avant de poursuivre le travail à l’annonce du confinement ?
Je n’ai pas hésité une seule seconde à poursuivre mon activité. Je me trouvais en très bonne forme physique. Cela m’a donné entière confiance pour continuer.
Vos clients ont-ils facilement accepté de vous laisser poursuivre votre travail ?
Je travaille actuellement sur des commandes passées avant le confinement, il n’y a aucun frein pour achever ce qui est commencé.
À ce jour, travaillez-vous dans de bonnes conditions sur le plan sanitaire ?
Il y a des solutions pour trouver des masques en tissu et même des masques chirurgicaux.
Des tutos sur le net expliquent comment en fabriquer. Des syndicats comme la CAPEB regroupent les commandes… je ne manque de rien d’essentiel pour me protéger sur site.
Trouvez-vous facilement vos matériaux ?
Tout à fait. Il y a des systèmes de drive comme celui de la plateforme. Des fournisseurs, comme PERIMETRE, maintiennent leurs livraisons. Globalement, avec un peu de patience, je trouve les produits nécessaires à la poursuite des travaux.
Qu’avez-vous envie de dire aux entreprises qui hésitent à reprendre le travail ?
Si vous n’avez pas de symptômes, cela ne sert à rien d’attendre. Ce qui est perdu sera tellement difficile à regagner. D’ailleurs, on le voit avec le trafic routier ces derniers jours, l’activité reprend, c’est assez net. Pourquoi ne pas faire au cas par cas… ?
Retrouvez cette interview dans le PERISCOPE #9